Ovins Un cas de forme atypique de la tremblante du mouton confirmé
L'un des deux moutons atteints d'une forme atypique de la tremblante, dont le ministère de l'Agriculture avait annoncé dimanche 26 février l'existence "dans le centre de la France", se trouvait dans un élevage situé dans la Nièvre, a-t-on appris lundi auprès de la préfecture.
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"Le ministère de l'Agriculture a annoncé l'isolement d'une souche de tremblante, différente de celle habituellement analysée, sur deux moutons: l'un des moutons était détenu dans la Nièvre", a indiqué la préfecture dans un communiqué transmis à l'AFP. La préfecture a refusé de donner des précisions quant à la commune où a été découvert le mouton, et au nom de son éleveur. La préfecture de la Nièvre, qui rappelle que la tremblante n'est pas transmissible à l'homme, a indiqué que la maladie avait été repérée au moment où le mouton était à l'équarrissage: il n'est donc pas entré dans la chaîne alimentaire. "La maîtrise de la diffusion de la maladie et de la contamination des cheptels est assurée par la mise sous surveillance vétérinaire des troupeaux où le mouton reconnu infecté par la tremblante est né ou a séjourné", précise la préfecture. "Les troupeaux concernés sont isolés et les ovins reconnus contaminés par la maladie sont recensés et éliminés", ajoute-t-elle.
La tremblante du mouton, courante dans les campagnes françaises au XIXème siècle, est une maladie neurologique contagieuse à prion, comme l'encéphalite spongiforme bovine (ESB) ou la maladie de Creutzfeldt-Jakob chez l'homme. Les cas de tremblantes ovines atypiques sont peu fréquents en France. Dimanche soir, la préfecture du Cher a démenti quant à elle formellement l'existence d'un tel cas de maladie dans le département.
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